Les Filles Du Roi Lear Ou La Véritable Histoire De Rihanna

Les filles du Roi Lear ou la véritable histoire de Rihanna

Les filles du Roi Lear ou la véritable histoire de Rihanna

Lear décide d’instruire ses filles de son testament afin que celui-ci prenne effet immédiatement : ses dernières volontés imposent une compétition entre Régane, Goneril et Cordélia pour savoir laquelle des trois saura le mieux dire son amour à son père. Celle qui remportera ce concours gagnera les terres et le pouvoir de son père, sans que ce dernier ne renonce cependant à son titre.

 

Les termes de son testament sont flous et soulèvent bien des ambiguïtés. Le père désire-t-il céder le pouvoir ou bien ne met-il tout cela en scène que pour pouvoir épouser sa petite dernière ? Les aînées, rouées aux jeux de séduction de leur père, usent de leurs charmes pour gagner ses faveurs alors que la benjamine refuse de se prêter au jeu. Fou de colère, Lear partage ses terres entre ses deux aînées pour se venger de sa dernière. Plus loin, dans un labyrinthe, une fille supposée de Lear, Rihanna, est retenue prisonnière. Qui est-elle ?

 

En 2004-2005, le travail en trois volets de la Compagnie Marielle Pinsard autour de la figure de Pyrrhus offrait déjà une expérience de la tragédie contemporaine où le télescopage d’époques, de références, de mots et de musiques conviait le spectateur à poser un regard peu ordinaire sur un classique du théâtre. Inspiré librement du Roi Lear de William Shakespeare, Les filles du Roi Lear ou la véritable histoire de Rihanna prend comme point de départ une thématique inscrite en filigrane dans l’œuvre élisabéthaine : le désir incestueux du père.

 

Avec Les filles du Roi Lear ou la véritable histoire de Rihanna, la compagnie récidive dans une veine quelque peu différente de Pyrrhus. En effet, le texte de Pyrrhus était écrit préalablement au début des répétitions de la pièce, alors que Les filles du Roi Lear s’écrit au fil des pré-répétitions, de concert avec les comédiens. D’autre part, alors que pour Pyrrhus, tout se nouait pour trouver un écho contemporain à la tragédie d’Andromaque de Racine, nous cherchons ici au contraire à explorer une proposition fortement suggérée par le texte original de Shakespeare. Tout découle en fait de l’envie de Marielle Pinsard, suite au spectacle de 2005 Les pauvres sont tous les mêmes ou des chevreuils à vive allure, de travailler à nouveau en tant qu’écrivaine de plateau. C’est en questionnant les figures des filles de Lear grâce à des improvisations préparées qu’est née la trame du spectacle, dont la question principale tourne autour de l’échec de la transmission d’un patrimoine et d’armes intellectuelles et philosophiques adéquates. Le centre de gravité de la fable shakespearienne ainsi déplacé, la folie et les tourments traversés par Lear n’en sont plus le point culminant.

 

La Compagnie Marielle Pinsard aborde la question de la transmission sous l’angle de l’inceste suggéré – réel ou fantasmé. Modèle défaillant de transmission, le père n’apprend pas à ses enfants le monde comme il est, mais comme il lui plaît. C’est d’ailleurs en anglais élisabéthain, langue de la Cour et du protocole, que les filles s’adressent au Père, alors que leur langue « courante » reste le français.

https://youtu.be/BhI-HtTxbEQ

https://vimeo.com/51589652
© Isabelle Meister / flyer © Atelier poisson

Distribution

Distribution, texte et mise en scène : Marielle Pinsard

Dramaturge : Valérie Maureau

Assistante à la mise en scène : Catherine Büchi

Interprétation : Tiphanie Bovay-Klameth, Julie Cloux, Pierre Laneyrie, Diane Muller

Chef de chœur : Renaud Bouvier

Les solistes de l’Académie vocale de Suisse romande : Francesco Biamonte, basse ; Nathalie Bolo, soprano ; Raphaël Favre, tenor ; Stephan Imboden, basse ; Anne Montandon, soprano ; Jérôme Vavasseur, alto ; Valentin Villard, alto

Scénographie : Maria Beltran

Designers d’interaction : Marìa Beltran et Emilie Tappolet, apelab ; Raphaël Munoz, développeur, Studio aprobado

Sonorisateur :  Ivan Verda

Costumes : Severine Besson

Maquillage : Julie Monot

Créateur lumières : Colin Legras

Créateur lumières baroques : Romain Juhel

Régisseur : Yann Bétant

Créateur effets spéciaux : Christophe Perruchi

Maître danse baroque : Alain Christen

Gestuelle baroque : Sophie Delage

Maître combat d’armes : Pavel

Constructeurs décors : Patrick Rion, Rosalie Vasey

Traductrice : Sarah-Jane Moloney

Graphiste : Clara Batllori Vidal Monnerat

Assistante administrative : Kathinka Salzmann

Administratrice : Cristina Martinoni

 

Production : Cie Marielle Pinsard

Coproductions : La Bâtie, Festival de Genève, Saint-Gervais Genève Le Théâtre, Arsenic, Centre d’art scénique contemporain, Lausanne

Soutiens : Ville de Lausanne, Canton de Vaud, Loterie Romande Vaud, Pro Helvetia – Fondation suisse pour la culture, République et canton de Genève, Fondation Leenaards, Pour-cent culturel Migros, Fondation Ernst Göhner.

Dates

Théâtre Arsenic, Lausanne

le 30 août 2014

Festival de la Bâtie, Genève

Saint-Gervais Genève Le Théâtre

du 5 au 9 sept. 2014

Théâtre Arsenic, Lausanne

du 26 sept. au 4 oct. 2014

Distributuion

Distribution, texte et mise en scène : Marielle Pinsard

Dramaturge : Valérie Maureau

Assistante à la mise en scène : Catherine Büchi

Interprétation : Tiphanie Bovay-Klameth, Julie Cloux, Pierre Laneyrie, Diane Muller

Chef de chœur : Renaud Bouvier

Les solistes de l’Académie vocale de Suisse romande : Francesco Biamonte, basse ; Nathalie Bolo, soprano ; Raphaël Favre, tenor ; Stephan Imboden, basse ; Anne Montandon, soprano ; Jérôme Vavasseur, alto ; Valentin Villard, alto

Scénographie : Maria Beltran

Designers d’interaction : Marìa Beltran et Emilie Tappolet, apelab ; Raphaël Munoz, développeur, Studio aprobado

Sonorisateur :  Ivan Verda

Costumes : Severine Besson

Maquillage : Julie Monot

Créateur lumières : Colin Legras

Créateur lumières baroques : Romain Juhel

Régisseur : Yann Bétant

Créateur effets spéciaux : Christophe Perruchi

Maître danse baroque : Alain Christen

Gestuelle baroque : Sophie Delage

Maître combat d’armes : Pavel

Constructeurs décors : Patrick Rion, Rosalie Vasey

Traductrice : Sarah-Jane Moloney

Graphiste : Clara Batllori Vidal Monnerat

Assistante administrative : Kathinka Salzmann

Administratrice : Cristina Martinoni

 

Production : Cie Marielle Pinsard

Coproductions : La Bâtie, Festival de Genève, Saint-Gervais Genève Le Théâtre, Arsenic, Centre d’art scénique contemporain, Lausanne

Soutiens : Ville de Lausanne, Canton de Vaud, Loterie Romande Vaud, Pro Helvetia – Fondation suisse pour la culture, République et canton de Genève, Fondation Leenaards, Pour-cent culturel Migros, Fondation Ernst Göhner.

Dates

Théâtre Arsenic, Lausanne

le 30 août 2014

Festival de la Bâtie, Genève

Saint-Gervais Genève Le Théâtre

du 5 au 9 sept. 2014

Théâtre Arsenic, Lausanne

du 26 sept. au 4 oct. 2014

Presse

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